La Faillite de Van Hool: Un Tournant Douloureux
Van Hool, le constructeur de bus basé à Koningshooikt en province d’Anvers, a annoncé sa faillite1. C’est un événement qui a suscité des regrets dans le monde politique et a marqué un jour sombre pour des milliers de familles et pour Koningshooikt2.
Les Détails de la Faillite
Le tribunal de l’entreprise de Malines a prononcé la faillite de Van Hool2. La société est désormais aux mains de quatre curateurs2. Le constructeur néerlandais d’autobus VDL et GRW, une société partenaire du fabricant allemand de remorques Schmitz Cargobull, ont chacun remis une offre contraignante auprès des curateurs2.
Les Conséquences pour les Employés
Le site anversois du constructeur de bus Van Hool va conserver entre 650 et 950 personnes sur un total de 2.500 postes2. C’est un chiffre décevant pour le front commun syndical qui a qualifié ce jour de “triste et noir pour des milliers de familles, pour l’ensemble de la région et pour l’industrie flamande”2.
Les Repreneurs Potentiels
Les curateurs du dossier Van Hool poursuivent avec VDL et Schmitz Cargobull3. Les offres de Guido Dumarey et CIM Capital ont été rejetées3. Le groupe VDL reprendrait les activités bus et véhicules de tourisme alors que GRW mettrait la main sur la division véhicules industriels2.
L’Avenir de Van Hool
Les accords définitifs peuvent mener à très court terme à une relance des activités et il y aurait alors des opportunités d’emploi pour 650 à 950 personnes, avec des possibilités de croissance à long terme2. Cependant, les syndicats voient Van Hool comme un joyau qui s’en va en des mains étrangères2.
En conclusion, la faillite de Van Hool marque un tournant douloureux pour l’entreprise, ses employés et la région. Cependant, avec les repreneurs potentiels, il y a un espoir de relance des activités et de création d’emplois à l’avenir.
Des graves problèmes pour la STIB et DE LIJN
La faillite de Van Hool pourrait avoir un impact significatif sur la société de transports en commun flamande De Lijn. En effet, Van Hool fournit environ 1.200 des 4.000 véhicules exploités par De Lijn et ses sous-traitants en Flandre1. Si le repreneur de Van Hool devait cesser de fournir des bus urbains, cela représenterait “un très grand problème” pour De Lijn, selon la ministre flamande de la Mobilité, Lydia Peeters1.
L’entretien de ces bus est également menacé par la faillite de Van Hool. La question de savoir comment obtenir des pièces de rechange et des logiciels est une préoccupation majeure1. De Lijn est actuellement en discussion avec Van Hool pour résoudre ce problème1.
En ce qui concerne la STIB, même son de cloche puisque VAN HOOL constitue une part importante de sa flotte.