C’est une véritable tragédie qui s’est abattu sur la RDC, plus de 100 personnes ont été massacrés dans la province de NORD KIVU dans l’est du Congo.
Pourtant un cessez-le-feu avait été annoncé
Moins d’une semaine après l’annonce d’un cessez-le-feu, les combats ont repris, jeudi 1er décembre, ). Ils opposent des éléments des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aux rebelles du Mouvement du 23 mars (M23), ce même groupe aurait affronté des éléments d’une milice d’autodéfense locale Maï Maï. Selon l’état-major des FARDC et la mission des Nations unies en RDC, la Monusco, des dizaines de civils auraient été « lâchement assassinés, on parle en plusieurs dizaines de victimes ».
M23 conteste les accusations
Le M23 a contesté être l’auteur de cette tuerie, dont le bilan est difficile à établir de source indépendante faute d’accès à cette zone sous contrôle rebelle.
Lors du conseil des ministres qui s’est tenu vendredi, “le président de la République a dénoncé dans les termes les plus fermes le massacre contre plus d’une centaine de compatriotes à Kishishe, victimes de la barbarie” du M23, selon le compte-rendu lu par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.
La RDC commence 3 jours de deuil à partir d’aujourd’hui
“En leur mémoire (des victimes), le Président de la République a chargé le gouvernement de décréter 3 jours de deuil national à observer à partir de ce samedi 3 décembre 2022. Le drapeau sera mis en berne sur tout le territoire national durant cette période “, a indiqué samedi le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, faisant le compte-rendu du conseil des ministres tenu vendredi et présidé par Felix Tshisekedi.