Plusieurs pays membre de l’OPEP+ ont décidé de réduire leur production de pétrole pour stimuler le cours qui tendait à la baisse.
Parmi eux L’Irak, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman et le Koweït. Ils ont annoncé, dimanche 2 avril, une réduction dès mai de leur production de pétrole, les géants pétroliers du Golfe évoquant une « mesure de précaution » visant à stabiliser le marché
Une décision qui intervient après un marché baissier
La réduction de l’offre de pétrole a donc clairement pour objectif de faire remonter les prix. Les analystes prévoyaient un baril brent à 50 $ pour la fin de l’année.
Ce qui n’arrangeait pas les pays exportateur de l’or noir. Après l’annonce du ralentissement le cours est reparti au dela des 80 $ !
La quantité de pétrole disponible dans le marché va diminuer
Un million de barils par jour en moins pour l’OPEP +, auxquels s’ajoute une réduction d’un demi-million de barils annoncée par la Russie, “c’est quand même beaucoup“, estime Xavier Timmermans. “La production et la consommation, c’est autour de 100 millions de barils par jour dans le monde. Donc, 1,5 million de barils par jour, c’est 1,5%. Cela peut paraître peu, mais c’est suffisant pour faire bouger les prix“, ajoute l’expert financier.
Quels prévisions pour cette année
forcément le prix à la pompe augmentera, le cours du baril brent actuellement est de 80 $ . Dès le mois de mai, il faudra s’attendre à un baril qui s’échangera à 90 $
D’ici la fin de l’année, dans le meilleur des cas cela restera à 90 $ mais si l’opération ralenti la distribution de pétrole, il faudra alors s’attendre à payer le baril à 120 $